Installation d’une VMC (ventilation mécanique contrôlée) à Gennevilliers : Nos conseils !

Qu’est-ce qu’une VMC ?

Une VMC est un dispositif qui assure la ventilation d’un logement en créant une circulation d’air permanente. Elle se compose d’une centrale de ventilation, qui aspire l’air vicié des pièces humides (cuisine, salle de bain, WC) et le rejette à l’extérieur, et de bouches d’extraction, qui sont reliées à la centrale par des gaines. La VMC permet ainsi de renouveler l’air intérieur en évitant les problèmes de condensation, de moisissures et de mauvaises odeurs.

Importance de la ventilation dans un logement

La ventilation est essentielle pour assurer le confort et la santé des occupants d’un logement. En effet, l’air intérieur peut être jusqu’à 10 fois plus pollué que l’air extérieur, à cause des activités humaines (cuisson, chauffage, nettoyage), des produits ménagers, des bougies, des animaux domestiques ou encore des acariens. Une mauvaise ventilation peut entraîner des risques pour la santé, tels que des allergies, des irritations, des infections respiratoires ou des maux de tête. Elle peut aussi dégrader le bâti du logement, en favorisant l’apparition de moisissures, de fissures ou de taches sur les murs et les plafonds.

Les différents types de VMC

Il existe plusieurs types de VMC, qui se distinguent par leur mode de fonctionnement et leur efficacité énergétique. On peut distinguer :

La VMC simple flux, qui extrait l’air vicié des pièces humides et le remplace par de l’air neuf provenant de grilles situées dans les pièces sèches (salon, chambre). Ce type de VMC est le plus courant et le moins coûteux à installer, mais il entraîne une déperdition de chaleur en hiver et un réchauffement du logement en été.

La VMC double flux, qui récupère la chaleur de l’air extrait pour réchauffer l’air neuf avant de le diffuser dans les pièces sèches. Ce type de VMC est plus performant et plus confortable, mais il nécessite un réseau de gaines plus complexe et un entretien plus régulier.

La VMC hybride, qui combine les avantages de la VMC simple flux et de la VMC double flux. Elle adapte son fonctionnement en fonction des besoins du logement et des conditions climatiques. Elle permet ainsi de réaliser des économies d’énergie tout en assurant une bonne qualité de l’air.

Évaluation de la surface habitable

La surface habitable du logement est un critère qui détermine le débit d’air nécessaire pour assurer une bonne ventilation. Le débit d’air correspond à la quantité d’air qui circule dans le logement par unité de temps. Il s’exprime en mètres cubes par heure (m3/h). Le débit d’air doit être adapté à la surface et au volume du logement, ainsi qu’au nombre et à la taille des pièces. Il existe des normes qui fixent les débits d’air minimaux à respecter pour chaque type de pièce : 

  • Pièces sèches (salon, chambre) : 15 m3/h par occupant ou 0,6 m3/h par m2.
  • Pièces humides (cuisine, salle de bain, WC) : 45 m3/h pour la cuisine, 30 m3/h pour la salle de bain, 15 m3/h pour le WC. 

Évaluation de la surface habitable

La surface habitable du logement est un critère qui détermine le débit d’air nécessaire pour assurer une bonne ventilation. Le débit d’air correspond à la quantité d’air qui circule dans le logement par unité de temps. Il s’exprime en mètres cubes par heure (m3/h). Le débit d’air doit être adapté à la surface et au volume du logement, ainsi qu’au nombre et à la taille des pièces. Il existe des normes qui fixent les débits d’air minimaux à respecter pour chaque type de pièce : 

  • Pièces sèches (salon, chambre) : 15 m3/h par occupant ou 0,6 m3/h par m2.
  • Pièces humides (cuisine, salle de bain, WC) : 45 m3/h pour la cuisine, 30 m3/h pour la salle de bain, 15 m3/h pour le WC. 

Détermination du type de VMC adapté 

En fonction du taux d’humidité, de la surface habitable et du débit d’air requis, il est possible de choisir le type de VMC le plus adapté au logement. Il existe plusieurs types de VMC simple flux, qui se différencient par leur mode de réglage du débit d’air 

  • La VMC simple flux hygro-réglable, qui adapte le débit d’air en fonction du taux d’humidité dans les pièces. Elle permet ainsi de réaliser des économies d’énergie en évitant les surventilations inutiles.
  • La VMC simple flux autoréglable, qui maintient un débit d’air constant quelles que soient les conditions climatiques. Elle assure une ventilation homogène et continue dans tout le logement.
  • La VMC simple flux thermodynamique, qui récupère une partie de la chaleur de l’air extrait pour chauffer l’eau sanitaire. Elle permet ainsi de réduire la consommation énergétique liée à la production d’eau chaude.
  • La VMC simple flux reconnu Grenelle de l’environnement (RGE), qui bénéficie d’un label qui atteste de sa performance énergétique et environnementale. Elle permet ainsi de profiter des aides financières accordées par l’État pour la rénovation énergétique

Avantages de l’installation d’une VMC

L’installation d’une VMC présente plusieurs avantages pour le logement et ses occupants :

 

  • Elle améliore la qualité de l’air intérieur en éliminant les polluants, les odeurs et l’humidité.
  • Elle préserve le bâti du logement en évitant les dégradations liées à la condensation.
  • Elle augmente le confort thermique en régulant la température et le taux d’humidité.
  • Elle réduit la consommation énergétique en limitant les besoins en chauffage ou en climatisation.
  • Elle valorise le logement en augmentant sa performance énergétique et son étiquette DPE (diagnostic de performance énergétique).

Les étapes de l’installation d’une VMC

Avant de procéder à l’installation d’une VMC, il est important d’évaluer les besoins en ventilation du logement, en tenant compte de plusieurs critères :

Analyse de l’humidité dans le logement

L’humidité est un indicateur du niveau de renouvellement de l’air dans le logement. Un taux d’humidité trop élevé peut être le signe d’une mauvaise ventilation, qui favorise la prolifération des moisissures, des acariens et des bactéries. Il est recommandé de mesurer le taux d’humidité dans les pièces humides, à l’aide d’un hygromètre, et de le comparer aux valeurs de référence :

  • Un taux d’humidité idéal se situe entre 40% et 60%.
  • Un taux d’humidité trop bas (< 30%) peut provoquer des irritations des yeux, du nez et de la gorge.
  • Un taux d’humidité trop élevé (> 70%) peut entraîner des problèmes respiratoires, des allergies et des infections.

Les aides financières disponibles

Installation des bouches d’extraction

Les bouches d’extraction sont les éléments qui vont aspirer l’air vicié de votre logement et le diriger vers la centrale de ventilation. Elles doivent être installées dans les pièces humides, comme la cuisine, la salle de bain, les toilettes et la buanderie. Voici les étapes de l’installation des bouches d’extraction :

Positionnement des bouches d’extraction : le professionnel va déterminer l’emplacement optimal des bouches d’extraction en fonction de la configuration de votre logement et de vos besoins. Il va tenir compte de la distance entre les bouches et la centrale, du diamètre des gaines, du débit d’air nécessaire et de l’esthétique. Il va ensuite marquer au crayon les points de fixation des bouches sur les murs ou les plafonds.

Choix des emplacements pour une ventilation efficace : le professionnel va veiller à ce que les bouches d’extraction soient placées de manière à assurer une bonne circulation de l’air dans votre logement. Il va éviter de les installer près des sources de chaleur, comme les radiateurs ou les appareils électroménagers, qui peuvent fausser le réglage du débit d’air. Il va également éviter de les installer face aux fenêtres ou aux portes, qui peuvent créer des courants d’air et réduire l’efficacité de la ventilation.

Raccordement des gaines d’extraction : le professionnel va percer les murs ou les plafonds pour faire passer les gaines d’extraction, qui sont des conduits souples ou rigides qui vont relier les bouches à la centrale. Il va fixer les gaines aux bouches avec des colliers ou des raccords étanches. Il va veiller à ce que les gaines soient bien tendues et sans coudes, pour éviter les pertes de charge et les bruits. Il va également isoler les gaines qui passent dans les combles ou dans les pièces non chauffées, pour éviter la condensation et la déperdition de chaleur.

Installation de la centrale de ventilation

La centrale de vention est le cœur du système de VMC. C’est elle qui va créer le mouvement d’air dans votre logement, en aspirant l’air vicié par les bouches d’extraction et en rejetant l’air neuf par des grilles situées sur les façades extérieures. Voici comment le professionnel va installer votre centrale de ventilation :

Choix de l’emplacement de la centrale : le professionnel va choisir un endroit adapté pour installer votre centrale de ventilation, en fonction du type et du modèle de VMC que vous avez choisi. Il va privilégier un endroit facilement accessible, pour pouvoir effectuer l’entretien et le dépannage de la centrale. Il va également choisir un endroit où le bruit et les vibrations de la centrale seront limités, comme dans les combles ou dans un placard technique. Il va enfin respecter les distances minimales entre la centrale et les bouches d’extraction, ainsi qu’entre la centrale et les grilles extérieures, pour garantir le bon fonctionnement du système.

Branchement électrique de la centrale : le professionnel va raccorder votre centrale de ventilation au réseau électrique, en respectant les normes en vigueur. Il va utiliser un câble adapté au type et à la puissance de la VMC, ainsi qu’un disjoncteur et un interrupteur différentiel pour protéger le circuit électrique. Il va également installer un interrupteur ou un variateur pour régler la vitesse de rotation du moteur de la centrale.

Raccordement des gaines d’extraction à la centrale : le professionnel va raccorder les gaines d’extraction qui viennent des bouches aux piquages correspondants sur la centrale. Il va utiliser des colliers ou des raccords étanches pour assurer l’étanchéité des liaisons. Il va également équilibrer le réseau aéraulique, c’est-à-dire répartir équitablement le débit d’air entre les différentes pièces.

L’installation d’une VMC peut représenter un coût important, mais il existe des aides financières qui peuvent vous aider à financer votre projet. Parmi ces aides, on peut citer :

  • Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE), qui permet de bénéficier d’un taux de 30% sur le montant des dépenses éligibles, dans la limite de 8000 euros pour une personne seule et de 16000 euros pour un couple.
  • L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ), qui permet d’emprunter jusqu’à 30000 euros sans intérêt pour réaliser des travaux de rénovation énergétique, dont l’installation d’une VMC.
  • La prime énergie, qui est une aide versée par les fournisseurs d’énergie en contrepartie de la réalisation de travaux d’économies d’énergie, comme l’installation d’une VMC. Le montant de la prime dépend du type de VMC installée, de la surface du logement et des revenus du foyer.
  • Les aides de l’Agence nationale de l’habitat (ANAH), qui sont destinées aux propriétaires occupants ou bailleurs de logements anciens et modestes. Elles peuvent couvrir jusqu’à 50% du coût des travaux, dans la limite de 10000 euros par logement.
  • Les aides locales, qui peuvent être accordées par les collectivités territoriales (régions, départements, communes) en fonction de leurs critères propres.

Pour bénéficier de ces aides, il faut respecter certaines conditions, notamment faire appel à un professionnel qualifié RGE (Reconnu garant de l’environnement) pour réaliser les travaux.